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FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE

Les agents de l’Haÿ-les-Roses contre la privatisation

12 janvier 2018 | Mise à jour le 15 janvier 2018
Par | Photo(s) : Julien Leyje
Les agents de l’Haÿ-les-Roses contre la privatisation

En grève reconductible depuis le jeudi 11 janvier, les agents contractuels de la mairie de L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) refusent la privatisation du service public de l'entretien.

Une trentaine d'agents d'entretien bientôt transférés au privé voire sans emploi ? La menace qui pèse sur ces salariés contractuels de la mairie de L'Haÿ-les-Roses est bien réelle, ainsi que le redoute la CSD-CGT 94 (Coordination syndicale départementale des agents territoriaux). Informé, en pleine trêve de Noël, du projet du maire de L'Haÿ-les-Roses de transférer le service « Entretien » au secteur privé, le syndicat CGT des agents de la mairie a déposé un préavis de grève reconductible à compter du 11 janvier. En soutien à cette démarche, la CSD-CGT 94 appelait l'ensemble des structures syndicales du département à se rassembler devant la mairie ce même jour pour exiger qu'une délégation syndicale soit reçue et entendue par la direction municipale.

Vent debout contre la privatisation du service propreté, dont elle craint les effets de précarisation des personnels, la CGT conteste les motivations du projet du maire. À savoir, dégager « quelques dizaines de milliers d'euros d'économies » afin de compenser la baisse des dotations de l'État aux collectivités territoriales. « Par quel miracle sera-t-il possible de rendre le même service, moins cher, mais avec le même nombre d'agents et le même nombre d'heures ? », s'interroge la CGT.

De son côté, la direction municipale a assuré les représentants du personnel que l'ensemble des contrats CDD seraient reconduits par le nouveau repreneur, sans autre précision : sécurisation des emplois, nombre d'heures de travail…

La délégation syndicale CGT exige l'ouverture de réelles négociations. Elle entend peser pour obtenir un comparatif des fameux « coûts » et autres « économies », ainsi que de solides garanties sur la qualité du service d'entretien et la sécurisation des trente emplois menacés.