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86 %des Français pour un changement de politique économique et sociale

20 mars 2019 | Mise à jour le 20 mars 2019
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Près de neuf Français sur dix (86 %) pensent qu'il faudra « réorienter la politique économique et sociale actuelle » à l'issue du grand débat, selon un sondage Viavoice publié ce mercredi 20 mars.

Une forte majorité se prononce également pour la rénovation des « institutions et de la démocratie » (78 %) et 64 % jugent souhaitable d'organiser un référendum « sur une ou plusieurs propositions issues de ce débat », contre 23 % d'un avis contraire.

Une majorité (62 %) se dit aussi favorable à l'inscription dans la Constitution d'un référendum d'initiative citoyenne (RIC) « permettant de convoquer un référendum si une pétition recueille un nombre suffisant de signatures », contre 24 % d'une opinion inverse, selon cette enquête pour la Fondation Jean-Jaurès et La revue civique.

Mais les Français souhaitent qu'un éventuel RIC, l'une des revendications prioritaires des « gilets jaunes », soit étroitement encadré et en particulier qu'il ne remette pas en cause « la Constitution ou les libertés fondamentales » (77 %).

Pour 43 % des personnes interrogées, « la démocratie française fonctionne bien », soit 9 points de plus qu'en septembre dernier, mais 54 % pensent le contraire. Quatre mois après le début du mouvement, une majorité de Français (57 %) continue par ailleurs de se dire « gilets jaunes » (10 %) ou de les soutenir (47 %). Ils sont en revanche partagés sur l'impact du mouvement sur la démocratie. Pour 20 % cet impact a été « plutôt positif », pour 24 % « plutôt négatif » et pour 45 % « à la fois positif et négatif ».

Le grand débat pour sortir de la crise est « une bonne chose » pour 58 % des personnes interrogées, contre 23 % d'un avis contraire. Mais ils sont aussi nombreux (71 %) à penser que le débat « est surtout un moyen de communication pour le président de la République et le gouvernement » et à juger qu'il était « nécessaire compte tenu des conflits sociaux récents ».

Seuls 20 % pensent que le mouvement des « gilets jaunes » doit devenir « un mouvement politique », contre 63 % pour lesquels il doit rester « un mouvement social » et ne pas se présenter aux élections.