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TRANSPORTS

Rassemblement à Paris contre l'arrêt du train de primeurs Perpignan-Rungis

2 juillet 2019 | Mise à jour le 2 juillet 2019
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Environ 200 personnes, parmi lesquelles des militants CGT, LFI, PCF et EELV, se sont rassemblées jeudi après-midi à Paris pour protester contre l'arrêt de l'exploitation du train de primeurs qui relie Perpignan au marché de Rungis, a constaté une journaliste de l'AFP

Ce rassemblement s'est tenu à proximité du ministère des Transports, dans le 7e arrondissement de la capitale, où se tenait au même moment une réunion sur l'avenir de l'exploitation de cette ligne par Fret SNCF.

« Je n'ai aucune confiance » en la ministre des Transports Elisabeth Borne et « je ne pense pas qu'il y ait quoi que ce soit de positif sans qu'il y ait un mouvement d'ampleur », a déclaré à l'AFP Thomas Portes, responsable national du collectif des cheminots au sein du PCF. « Il faut 30 millions d'euros pour rénover les wagons, on peut les trouver. Le maintien de ce train est une question de bon sens », selon lui.

« Fret SNCF a la consigne de la ministre de continuer, encore faut-il qu'il y ait des commandes. Donc on est toujours en discussion avec les clients pour les commandes suivantes, mais tant qu'il y aura des commandes, on continuera », avait indiqué mardi un porte-parole de Fret SNCF à l'AFP.

Un rassemblement d'ampleur similaire, formé en majorité de cheminots CGT, « gilets jaunes », militants écologistes ou de la Confédération paysanne et de membres d'une association de défense du patrimoine, s'est aussi tenu jeudi devant la préfecture des Pyrénées-Orientales, à Perpignan.

Les manifestants y ont suspendu une banderole appelant au « maintien du train Perpignan-Rungis » et ont posé quelques mètres de rail sur la chaussée devant le bâtiment. « Nous attendons les résultats de la réunion au ministère, mais je ne me fais guère d'illusion », a déclaré à l'AFP le secrétaire départemental de la CGT, Jean-Claude Zaparty.

« Il y a une union sacrée autour du train mais on se retrouve dans une situation où les décideurs locaux n'ont pas la solution. Cela ne peut se débloquer qu'au niveau du gouvernement », avait pour sa part récemment déclaré à l'AFP le maire LR de la ville, Jean-Marc Pujol.

De leur côté, les élus du comité social et économique (CSE) de l'activité fret de la SNCF ont dénoncé dans un communiqué la « remise en question » par leur direction « du train de primeurs Perpignan-Rungis au mépris des enjeux environnementaux ».