À venir
Votre identifiant correspond à l'email que vous avez renseigné lors de l'abonnement. Vous avez besoin d'aide ? Contactez-nous au 01.49.88.68.50 ou par email en cliquant ici.
HAUT
TÉLÉVISION

Cash Investigation fait le buzz

30 septembre 2017 | Mise à jour le 29 septembre 2017
Par | Photo(s) : France 2
Cash Investigation fait le buzz

Sur les réseaux sociaux, l'enquête Travail : ton univers impitoyable diffusée le 26 septembre lors du magazine « Cash investigation » — qui pointe du doigt les conditions de travail et les méthodes managériales chez Lidl et Free — n'est pas passée inaperçue. Florilège de réactions.

Les commentaires sont plus qu'indignés. Très en colère contre la morgue de ces managers d'une agressivité inouïe ou qui, sous le prétexte du cool, réduisent au silence la moindre velléité, non pas de revendication (un gros mot !), mais même de simple idée qui ne serait pas dans la ligne du management… Déshumanisation, robotisation, infantilisation, l'enquête de Cash investigation dresse un terrible constat. « Eh bien moi, je ne ferai plus mes courses chez Lidl » écrit M.  sur Facebook après avoir vu le sujet du magazine télé Cash Investigation de France 2. « “Cash investigation” : la ministre du Travail Muriel Pénicaud s'embourbe face à un licenciement abusif » titre le site Marianne.net.

« Tremblement de terre chez Free » après la diffusion de « Cash investigation », précise Capital.fr.

« Management par la peur », renchérit le site web des Échos.

Des internautes font part de leur indignation avec une note d'humour, malgré la gravité du sujet et la souffrance dont il témoigne : « Demain je lance ma Freebox dans la vitrine du Lidl à côté de chez moi » ou « Muriel Pénicaud sort les rames pour justifier que le salarié harcelé aurait touché beaucoup moins avec la loi “travail” » et encore : « “Vous savez que vous avez changé la clim, mais pas que vous avez licencié 100 personnes.” Mythique »

Dans les entreprises concernées, ça bouge aussi, tant du côté des salariés (Libération, jeudi 28 septembre) que des directions, quand même très gênées aux entournures (Le Huffington Post, mercredi 27 septembre ou le Parisien, le même jour). Et un député a demandé l'ouverture d'une enquête sur les révélations du magazine.