Les grévistes de l’hôtel Park Hyatt continuent leur lutte

Les grévistes étaient plus que jamais déterminés à poursuivre la grève, pour faire sauter la clause de mobilité inscrite dans leur convention collective. Cette clause plutôt, son abolition, est une des principales revendications portées par les employés de la sous-traitance du nettoyage en général et par les gréviste de Park Hyatt en particulier.

Le rassemblement du jeudi 18 octobre était organisé pour soutenir les grévistes dans leurs démarches, et avait également pour objet de dénoncer les agressions physiques contre des salariés (engendrant des blessures graves et perte de connaissance) commises le matin du 12 octobre, par les nervis de la direction du palace.

Les grévistes, pour la plus grande part des femmes sont mobilisés depuis près d’un mois. Ils réclament notamment une augmentation de salaires pour les uns, l'intégration directe au sein des effectifs Park Hyatt Vendôme pour les autres.

Nora Khalil, secrétaire générale du syndicat CGT de STN-TEFID (le groupe auquel est sous-traité la propreté du Park Hyatt) prend la parole lors du rassemblement devant le 5 rue de la Paix.

Depuis le 25 septembre, quelque 80 employés de l'hôtel de luxe organisent une grève qui mêlent les doléances des salariés de la sous-traitance (les équipes de nettoyage qui revendiquent d'être intégrées aux effectifs du palace) et celles des salariés qui, en interne, réclament une augmentation de salaire de 3 € de l'heure.