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ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES

La CGT dénonce de graves dysfonctionnements du vote électronique dans l’Éducation

30 novembre 2018 | Mise à jour le 30 novembre 2018
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La CGT Éduc'action et la CGT FERC-SUP (enseignement recherche et culture) dénoncent dans un communiqué les graves dysfonctionnements qui sont apparus dès la mise en service du scrutin électronique des élections professionnelles de la fonction publique jeudi 29 novembre. Ce vote informatisé doit se terminer le jeudi 6 décembre.

Les deux organisations syndicales CGT se sont émues depuis des semaines des conditions de ce scrutin et affirment qu’en amont du vote, ni le ministère ni le prestataire de service choisi n’ont été  capables de respecter le calendrier électoral prescrit par ce même ministère.  » Plusieurs anomalies » avaient d’ailleurs été constatées jetant le doute sur la fiabilité du processus. « Dès l'ouverture du scrutin ce jeudi matin 29 novembre, de graves dysfonctionnements de la plate-forme ont pu être observés par l'ensemble des organisations syndicales, la situation est alors rapidement devenue chaotique : impossibilité de voter, absence de logos des organisations syndicales, parfois, remise d'accusé de réception de vote sans que l'électeur ne soit parvenu au bout de la procédure de la validation de son vote… » , dénonce la CGT.

Le gouvernement refuse de remettre les compteurs à zéro

La CGT annonce qu’après échanges tout au long de la journée de jeudi 29 novembre entre l'administration, le prestataire de service et les organisations syndicales, le gouvernement a décidé de suspendre les opérations de vote dans l'après-midi du jeudi, jusqu'au vendredi matin 30 novembre. Ce délai doit permettre au prestataire de résoudre les très nombreux problèmes techniques. La CGT craint que tous ces incidents aient pu porter atteinte à la sincérité des votes exprimés. Pour autant, « le ministère a refusé de faire la remise à zéro du système, demandée par plusieurs syndicats et aucune information des personnels n'a eu lieu au cours de la journée » dénonce le communiqué de la CGT Educ’action et de la FERC-Sup.