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métier

Une journée dans la peau d’un ouvrier forestier

7 septembre 2016 | Mise à jour le 26 mai 2017
Par | Photo(s) : Daniel Maunoury
Une journée dans la peau d’un ouvrier forestier

La NVO s’est rendue en Savoie pour suivre David, le syndicaliste, Jérôme, le chef d’équipe, et Corentin, le petit jeune, sur leur lieu de travail sur le col des Glières. Avec nos corps mal préparés, difficile de suivre les ouvriers forestiers en haute montagne.

6 heures

La nuit a été trop courte pour récupérer de l'ascension de la veille. Les corps sont courbaturés Le refuge où dorment les ouvriers forestiers et quelques promeneurs s'éveille.

 

6 h 45

Après un rapide café et quelques tartines pour donner de l'énergie, le pick-up de l'ONF est chargé. Direction l'alpage à 1 700 mètres d'altitude où nous attendent huit épicéas.

 

Au saut du lit, Jérôme explique comment débute sa journée

 

 

7 h 15

Le ciel est bleu, la chance est avec nous. Enfin… nous déchantons rapidement au fur et à mesure que perlent les gouttes de sueur sous le soleil de juillet. Les chaînes des tronçonneuses sont affûtées, la coupe peut commencer. Faire tomber l'arbre est la partie « facile ».

Reste à l'ébrancher, à soutenir la tronçonneuse de 7,5 kilos de part et d'autre du tronc pour couper une à une les branches, puis les déplacer en bordure de clairière pour en faire un tas.

 

Une fois le chantier atteint, Corentin explique le programme de la journée

 

 

10 heures

Des visiteuses inattendues envahissent le chantier. Les bûcherons ont attisé la curiosité des vaches en train de paître à proximité. Il faut protéger le véhicule et les outils. Quant à l'espace de travail, il faudra composer avec le bétail.

 

11 heures

Un rapide casse-croûte au pâté, un peu de reblochon. Il reste encore cinq arbres à faire tomber.

 

Gare aux blessures quand l'arbre tombe. Jérôme et Corentin témoignent des dangers liés au métier

 

15 h 30

Quelques arbres en moins, et la différence est flagrante. L'objectif est atteint, les chasseurs auront une ligne de tir propre pour l'automne et les vaches un pâturage plus grand pour se nourrir.

 

16 h 15

Retour au refuge. La journée est officiellement terminée, mais un bidon d'huile s'est fissuré dans le pick-up. Jérôme et son équipe passeront 30 minutes de plus à le nettoyer ; ils devront aussi couper du bois pour chauffer le refuge cet hiver.

 

19 heures

Pas d'eau chaude dans le refuge. La douche se fera « à la casserole ». Après l'effort, le réconfort, ce soir, c'est fondue savoyarde dans une ambiance très conviviale : des promeneurs musiciens se sont arrêtés au refuge. Attention tout de même à ne pas se coucher trop tard, demain ils remettent ça.

 

Après l'effort, le réconfort, que David et Corentin trouvent au sein de leur équipe soudée

 

 

À retrouver, dans le numéro spécial rentrée de la NVO, un dossier complet sur les ouvriers forestiers de l'ONF.

 

NVO 3551 – Septembre 2016